La révolte

La révolte

Assez de tes départs, assez de tes voyages

Assez de tes retours aux allures triomphantes

Avec dedans tes yeux des étoiles qui flambent

Assez des quais de gares et des aéroports

De ces mains qui s’agitent, de ces larmes enfouies

Assez des repas froids dans le bistrot du coin

Loin des dîners intimes autour d’un feu de bois

Je n’ai droit qu’à l’absence, je n’ai droit qu’à l’oubli

A des photos si belles que leur vison me brise

Pour un cœur naufragé ces images me hantent

Quand m’emporteras-tu dans cet inconnu

Que nous vivions ensemble un de tes souvenirs

Je veux moi aussi entendre les tigres feuler dans la savane