Deux auteures en quête d’idées

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Pourtant le moment est propice à l’écriture. On a rentré les meubles de jardin, recouvert la piscine, on a rangé pour quelques mois les jeux d’extérieur car les journées se résument maintenant intra-muros dans un petit confort douillet enveloppé d’une tendre chaleur.

 Alors pourquoi la page blanche reste-t-elle blanche ?

 Le dernier recueil de nouvelles paru serait-il vraiment le dernier ?

Sommes-nous devenues des êtres sans imagination, paresseux et infertiles ?

Ou sont passés depuis les Paddenas nos échanges, nos rires et nos contradictions ?

Ils sont toujours là, enfouis au fond  de nous mais prêts à renaître

Nous n’avons pas envie de dire adieu à nos lecteurs fidèles dont les commentaires nous servent à avancer.

Les idées telles les fleurs des champs sont fragiles et fugaces.  Elles viennent d’une façon soudaine et disparaissent bien vite si on ne leur prête pas attention. Une idée, celle que l’on recherche, c‘est comme la rose du Petit prince elle ne ressemble pas aux autres. Elle germe on ne sait pourquoi dans un coin du cerveau au détriment des autres et timidement se manifeste.  Il faut la reconnaître  l’apprivoiser et en faire son amie. En la cultivant jour après jour, elle prospère, s’enrichit, s’impose  et devient alors unique au monde. « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose …. » écrivait St Exupéry !

Cette idée elle est en nous,  nous allons la faire éclore ……..et d’autres suivront .