L’écriture à la première personne.

C’est comme sur la scène d’un théâtre où l’acteur joue un rôle.

L’écrivain aussi peut entrer dans la peau de son personnage. Le « je » lui permet de s’investir, de se mettre en danger, de prendre des risques sans toutefois se livrer. Ce n’est pas sa vie qu’il raconte mais celle de son héros après avoir enfilé son manteau. Il reste au cœur de l’action mais Il n’y a pas de similitude entre l’auteur et ses personnages si ce n’est qu’ils prennent vie.

L’écrivain qui utilise le »il » ou le « on » survole son texte sans y prendre part. Il raconte son histoire sans y participer si bien qu’il reste en dehors des évènements.  Si belles soient les histoires et les mots pour les raconter ils ne lui appartiennent pas. Ils sont dans le domaine public.

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